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BIP radio, Bénin Info Première

Justice : Richard Boni OUOROU déposé en prison ce jeudi.

La décision est tombée peu avant 3 h du matin, ce jeudi 22 mai 2025. Le juge des libertés a ordonné le placement sous mandat de dépôt de Richard Boni OUOROU, président du parti Le Libéral, ainsi que de ses deux coaccusés.

Ces derniers, à savoir le directeur des partis politiques et des affaires électorales et un cadre en service à la Direction des Affaires intérieures et des Cultes, sont désormais en détention provisoire.

 

 

Le chef de parti est inculpé pour corruption d’agents publics et blanchiment de capitaux, au même titre que le directeur des partis politiques et des affaires électorales. Un troisième prévenu, cadre à la Direction des affaires intérieures et des cultes, est poursuivi pour corruption. Tous trois ont été conduits en détention provisoire dès la fin de l’audience. Un quatrième accusé, le secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est poursuivi, mais reste en liberté.

 

Une nuit d’attente et d’émotion

L’audience a duré plusieurs heures. Le ministère public a requis le placement en détention des trois principaux accusés, malgré les plaidoiries de la défense. Plusieurs proches, familles et militants, avaient investi les abords de la CRIET dès l’après-midi de ce mercredi. Hommes, femmes et enfants ont patienté dans l’attente d’un verdict, souvent debout ou assis sur le trottoir, espérant une décision favorable.

 

Vers 02h 50, Richard Boni OUOROU sort de la salle d’audience, entouré de policiers en civil. Avant de monter à bord d’un véhicule 4×4, il prend un petit  moment pour rassurer deux jeunes filles venues à sa rencontre. « Restez fortes ! », leur glisse-t-il dans une brève accolade, avant de disparaître en direction du centre pénitentiaire.

 

La défense conteste

Interrogé à la sortie de l’audience par Bip Radio, Me Ysaine YOVOGAN, avocat au barreau de Paris, spécialement venu à Cotonou pour défendre Richard Boni OUOROU, a exprimé son désaccord avec la décision du juge :

 

« Les trois coaccusés ont reconnu à l’unanimité que Monsieur Richard Boni OUOROU n’a jamais remis d’argent en vue d’obtenir une prestation », a déclaré l’avocat, estimant que son client n’a « pas sa place en prison ».

 

 

 

 

 

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