Une nouvelle affaire de contrebande liée à la vente d’essence aux terroristes devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme ce lundi 26 mai 2026 devant.
Dans le box des accusés : un revendeur de carburant. Le ministère public requiert six mois de prison ferme à son encontre.
L’homme se présente à la barre comme simple revendeur d’essence. La justice lui reproche de vendre de l’essence aux terroristes. Il plaide non coupable.
Le juge lui rappelle qu’au moment de son arrestation, 25 litres d’essence ont été retrouvés en sa possession.
« C’était pour mon stock. Je revenais de Gomaprou où je m’approvisionnais », explique le prévenu.
Mais cette déclaration fait bondir le substitut du procureur : selon lui, l’accusé avait auparavant affirmé que ce carburant était destiné à un usage personnel. Un changement de version qui, pour l’accusation, jette le doute sur sa défense.
Le parquet réclame donc six mois de prison ferme.
Mais l’avocat de la défense, Maître Affoukou, plaide la relaxe.
Il insiste : « Aucune preuve ne démontre que ce carburant était destiné à des terroristes. »
Il ajoute que la quantité retrouvée — 25 litres — reste conforme à ce qu’un petit revendeur est autorisé à détenir, selon les règles fixées par les autorités locales.
« Ceux qui approvisionnent les djihadistes transportent des cargaisons», argue-t-il.
Le juge a mis le dossier en délibéré. Le verdict sera rendu le 7 juillet prochain.