Les habitants du quartier Ayelawadjè 1 à Akpakpa, vivant aux alentours de l’immeuble qui a explosé le 11 janvier 2025, reviennent peu à peu à leurs domiciles. Un périmètre de sécurité avait été établi pour empêcher tout accès.
Les chicanes ont été rangées.
Dès ce lundi 17 février, certains artisans se sont activés à reprendre leurs activités. Jean, coiffeur, dont l’atelier est situé à 5 mètres de l’immeuble qui a explosé, nettoie soigneusement son cadre de travail, dépoussière ses chaises, meubles et outils de travail. Certains outils sont hors d’usage, confie-t-il. « Des choses sont gâtées. Aujourd’hui matin, je suis venu. Je suis entrain de nettoyer mes choses. Depuis le 11 janvier, je ne travaille pas. Je suis obligé de prendre certaines choses et quand j’ai une sollicitation, je satisfais les clients à domicile. Ça m’a beaucoup pénalisé », se plaint Jean.
Théophile, lui, rend visite à quelques voisins du quartier. C’est une joie, estime-t-il, de les retrouver après plus d’un mois d’absence. « Depuis hier, nous sommes de retour à la maison. C’est une grande joie pour nous de nous retrouver. Depuis un mois, nous ne nous sommes pas vus. On se demande où se trouve l’autre », a laissé entendre Théophile
À proximité de la maison de Théophile, se trouve celle de Richard. De retour à son domicile depuis hier également, ce n’est pas l’euphorie chez lui. Sa préoccupation majeure, l’eau potable. L’eau ne coule pas dans les robinets. « Je n’ai pas actuellement de l’eau. Il paraît que c’est la SONEB qui va s’en charger, donc je m’attends à ce que la SONEB passe pour mettre fin à cette pénurie d’eau », plaide Théophile.
Il est interdit à ces habitants de consommer les eaux de puits, dans la zone délimitée, selon le communiqué du ministère de la sécurité publique.