Les bonnes dames optent désormais pour l’utilisation d’une quantité importante d’oignon et la réduction de la sauce servie sur les repas.
Un tas de 8 petites tomates à 500 francs. Elle coûte 5 fois plus chère aujourd’hui. La tomate est pourtant un fruit indispensable en cuisine. Ces vendeuses ont changé leurs habitudes et tentent de s’adapter à cette flambée.
Dame Juliette Gbaguidi, par exemple, a décidé d’augmenter la quantité d’oignon pour réaliser ses sauces avec très peu de tomates. « La tomate, on ne met plus beaucoup maintenant. On en achète un peu, qu’on mélange avec beaucoup d’oignons et un peu de piment. On y ajoute de la tomate en boite pour préparer la sauce», nous a-t-elle confié.
Tout comme cette vendeuse, Dame Eugénie a également adopté cette stratégie pour concocter ses mets. Au-delà, elle réduit aussi la quantité de sauce servie sur le riz, et la pâte à ses clients. Certains rechignent. « La manière dont la tomate est disponible avant, ce n’est plus pareil.
Pour servir la sauce aux clients, on diminue en peu la quantité. Certains ne sont pas d’accord. Ils râlent. D’autres comprennent que les condiments sont chers », s’est-elle plainte. Selon le gérant d’un restaurant bar, les repas servis à leur clients ne contiennent plus assez de tomate.