Vingt-quatre heures après le décès du préfet Firmin Aimé KOUTON du département du Zou, ses collaborateurs ont du mal à se remettre de cette disparition. Bip radio s’est rendu à abomey, au siège de la préfecture du zou.
Un après-midi particulièrement calme, ce mercredi 25 février à la préfecture d’Abomey. Depuis le portail jusqu’aux différents bureaux, le deuil se lisait sur les visages des collaborateurs du défunt préfet et des usagers. L’air est lourd. Des cris de chauves-souris perceptibles dans la cour.
Sur une table dans l’immeuble central, abritant le bureau du préfet, la photo de l’illustre disparu, dans sa tenue de commandement, une bougie allumée et le livre de condoléances. Plusieurs agents en sanglot, contiennent difficilement leurs émotions.
Le secrétaire général de la préfecture se rappelle, la dernière image de son patron, ce mardi : « Il m’a dit qu’il s’en va. Je lui ai souhaité bon voyage. Je le regardais descendre les marches des escaliers. Du balcon, je l’ai suivi du regard et son garde-corps lui a ouvert la portière de sa voiture. Puis ils sont partis ».
Le Secrétaire général, Julien OUANKPO, poursuit : « Quelques heures après, j’ai été contacté pour m’annoncer sa mort ».
A 16h16mn, un visiteur presqu’en larmes, s’incline devant la photo du disparu, avant de coucher quelques phrases dans le livre de condoléances. Pour Olouyitan chègoun Aman challa, Firmin KOUTON était un guerrier.
Il n’y a pas encore de date retenue pour les obsèques.